David Lepetit (ph. N. Goisque) |
David Lepetit est un Chevignois qui aime courir. On le croise sur les chemins, les pistes cyclables. Il court quel que soit le temps, sous la pluie, dans le vent, sous un soleil de plomb. Que cherche-t-il, ce défoncé de l'effort ?
David vient de participer à la course du Bien Public ce samedi 6 septembre. Il a couru le 10 km en 49'24" et a terminé à la 346ème place sur 1 284 arrivants.
David a bien voulu répondre à nos questions.
Quand et comment avez-vous
découvert la course à pied ?
J’ai
débuté la couse à pied en 1992. Puis, après quelques années de pratique en solo
je me suis inscrit dans un club de l’agglomération dijonnaise, n’ayant pas de
club proposant cette discipline à Chevigny-Saint-Sauveur.
Que vous apporte cette
discipline aujourd'hui ?
J’ai
découvert que la discipline se révélait une véritable thérapie, un carrefour de
rencontres étonnantes où le rapport avec l’autre restait profond malgré la
compétition. Ce n’est donc pas qu’une aventure physique, une débauche prolongée
d’énergie.
Aujourd’hui,
le milieu me convient bien car toutes les émotions se retrouvent dans
l’effort : souffrance, doute, bonheur, extase… Courir, c’est vivre.
Bien
sûr, je participerai à « La Chevignoise », comme les années
précédentes. C’est une belle course, reconnue au niveau régional. De plus, elle
se déroule dans ma ville. J’y retrouve mes amis.
Votre dernier mot.
Nos
seules limites sont celles que l’on s’impose. Avec de la volonté et de la
rigueur, tout le monde peut atteindre un objectif qu’il n’aurait pas osé
envisager. Je
souhaite poursuivre mon petit bonhomme de chemin, à ma mesure. Avoir toujours
la même réflexion à l’arrivée : « tu l’as fait et tu as eu le plaisir
de finir ».
Fabrice Babillotte (dossard 127) également Chevignois et David Lepetit (dossard 258) (photo Nicolas Goisque) |
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