Sarah Montégut : le bac avec une moyenne supérieure à 20

Sarah Montégut, élève chevignoise au lycée Jean-Marc-Boivin, décroche son bac avec une mention Très bien, mais le plus extraordinaire c'est qu'elle réalise une moyenne supérieure à 20.

Entretien avec la rédaction du blog

Photo Pascal Montégut

Comment peut-on décrocher son bac avec une moyenne supérieure à 20 ?

C’est pour moi difficile à expliquer puisque je me suis aussi posée la question car j’ai eu par la suite l’impression qu’il s’agissait d’une autre personne que moi qui avait obtenu ce résultat. J’aurais néanmoins des raisons logiques qui peuvent rationaliser cette moyenne. Elle peut s’expliquer d’abord grâce aux options qui sont vraiment avantageuses sur le plan des points c’est vrai, mais surtout grâce à ce qu’elles apportent sur le plan intellectuel. Les options c’est ce plus que les autres n’ont pas. Dans mon cas, il s’agit du latin, une matière dans laquelle il est facile d’obtenir une très bonne note au bac si l’on est bien préparée, ce qui, grâce à ma professeure était le cas. En effet, le latin donne des connaissances que les autres n’ont pas forcément et cela peut faire la différence ou bien cela peut aider à comprendre plus facilement dans d’autres matières. Par exemple, étudier les philosophies antiques telles que l’épicurisme et le stoïcisme en classe devient beaucoup plus simple quand cela a déjà été fait en cours de latin. Je sais que cette option a été bénéfique à d’autres élèves que moi leur permettant d’avoir une mention ou même d’avoir leur bac. D’autre part, suivre une option marque un choix personnel et c’est un premier pas vers l’autonomie en décidant d’apprendre de manière volontaire.
Je peux également expliquer cette moyenne par les points d’avance que j’ai obtenus à la fin de mon année de première. Mes notes en français, en sciences et en TPE me donnaient de l’assurance pour les épreuves de juin dernier. J’ai aussi mis beaucoup d’efforts à toujours suivre les cours et à bien travailler tout au long de l’année en ne lâchant rien même si la fatigue se fait ressentir et que l’on peut être découragée à la fin de l’année. Je pense qu’il faut mettre toutes les chances de son côté en ne faisant aucune impasse pour être le plus à l’aise possible. La confiance en ses capacités est selon moi essentielle car c’est l’assurance de pouvoir s’en sortir pendant une épreuve. J’ai toujours travaillé donc cela ne pouvait qu’être récompensé mais cela l’a été bien au-delà de ce que je pouvais imaginer.

Ce sont donc les facteurs logiques qui rendent ce résultat plus compréhensible. Mais comme dans chaque examen ou concours il y a une part de chance et de hasard qui peut favoriser un candidat. Tomber sur un sujet dans lequel on est à l’aise, avoir révisé un point particulier peu de temps avant l'examen, les circonstances jouent un rôle dans la réussite d’une épreuve. Il faut seulement être prêt à tous les imprévus car on ne peut être chanceux sans avoir appris.

Quelles études allez-vous poursuivre ?

A la rentrée, je vais intégrer Science Po sur le campus européen de Dijon. J’ai choisi ces études car elles permettent d’avoir un regard exercé sur l’actualité et elles développent un réseau de connaissances essentiel. Par la suite, j’envisage de faire du journalisme.

Quelles sont les activités que vous pratiquez à côté de vos études ?

En parallèle, je pratique le théâtre depuis six ans. J’apprends également à jouer de la guitare depuis deux ans et je lis beaucoup depuis toujours.