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mardi 2 mai 2017

Cérémonies commémoratives du 8-Mai-1945

11 h 15 : dépôt de gerbes au Monument aux Morts, avenue de la République
11 h 45 : dépôt de gerbes au Monument des Fusillés de la Forêt
12 h 15 : vin d'honneur servi au Polygone
Photo d'archives (8 mai 2016)
Berlin, le 8 mai 1945. C’est dans une villa soviétique dans la banlieue de Berlin que se retrouvent les représentants des protagonistes de la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie est solennelle et courte. Les représentants du haut commandement de l’Allemagne signent l'acte de capitulation aux alentours de 23 heures.
Cet instant devient pour l’histoire le point final du second conflit mondial commencé presque six ans auparavant. Russes, Anglais, Américains, Français sont présents pour s’assurer de leur “victoire“.
Cependant, cette signature n'est pas la véritable capitulation, laquelle s’est en réalité déroulée la veille, sur le territoire français, plus précisément à Reims, au quartier général des forces alliées du général Dwight Eisenhower. Le document court mais clair d’une capitulation allemande sans condition est signé dans la nuit du 6 au 7 mai, à 2 h 41 très précises, par le général Alfred Jodl, chef d’état-major de la Wehrmacht, envoyé en Champagne par celui qui avait succédé à Hitler – qui s’était suicidé quelques jours auparavant, le 30 avril –, l’amiral Dönitz. Le chef d'état-major du général Eisenhower, commandant suprême des Alliés, et le général soviétique Ivan Sousloparov signent l'acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d'état-major du général de Gaulle, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.

C’est Staline, furieux de ne pas avoir été mis au courant de la signature de la capitulation allemande à Reims, et désireux que cet acte soit signé sur le territoire du “vaincu“ qui imposera cette deuxième cérémonie du 8-Mai-1945.

Les Français n'ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l'Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, ils ont choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai 1945. Si, en 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing a souhaité mettre un terme à cette commémoration dans le désir de se réconcilier avec les Allemands… mais au grand scandale des associations d'anciens combattants. Au contraire, en 1981, le président François Mitterrand a refait du 8 mai un jour férié… et chômé.

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