L’association « Un enfant peut sauver un arbre » et les étudiants du GnuB (Groupe naturaliste universitaire de Bourgogne) se sont retrouvés ce mercredi 5 février au village des chauves-souris près du parking Evasion, chemin des Grands-Paquiers, pour nettoyer les abris accueillant nos protégées.
Une découverte inattendue
Comme chaque année, les bénévoles de l’association et les étudiants du CNUB ont nettoyé l'hôtel et les pouponnières pour préparer l'arrivée des jeunes chauves-souris. Mais cette fois, une surprise les attendait : une chauve-souris était déjà installée, alors qu'elle aurait dû être en hibernation dans une grotte.
Cet événement a suscité un débat parmi les étudiants : s'agit-il d'un effet du réchauffement climatique perturbant ses habitudes ou d'un simple retard dans son départ hivernal ? Le problème est de taille, car en l'absence de moustiques en cette saison, elle risque de ne pas trouver de nourriture et de mourir de faim.
Plus étonnant encore, elle partageait son abri avec une mésange bleue, un oiseau qui, lui aussi, aurait dû être en hibernation.
L'importance de l'observation et du partage
Face à ces découvertes, il a été réaffirmé l'importance de l'observation régulière de la faune locale, même en hiver. Comprendre ces comportements permet d'alerter et de sensibiliser sur les impacts du changement climatique.
Cette sortie a également été l'occasion d'un moment de partage enrichissant. L'association de Mamie Chaussette a eu le plaisir d'accueillir Sébastien Sordel, maire de Tréclun et conseiller départemental, venu échanger autour d'un projet environnemental pour sa commune. Dominique Laigre de la LPO, des élèves du lycée agricole de Quetigny, des représentants du collège Les Sarazins d'Auxonne et de nombreux participants ont partagé cette soirée d'observation.
Observer, analyser, sensibiliser : autant d'actions essentielles pour mieux comprendre et protéger notre environnement.
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