Qu'est-ce qui peut pousser Jacques Girat à marcher jour après jour et dans des conditions parfois difficiles vers le lieu présumé de l'inhumation de l'apôtre Jacques le Majeur ?
Jacques, pèlerin sur le grand chemin de Compostelle. |
" Début 2012, le virus me reprend,
l'appel du chemin..., le chemin des étoiles. En 2008, pour la première fois, le
Puy-en-Velay - Santiago, 1 500 km en 58 jours, un rêve qui se réalise, que du
bonheur, des souvenirs pour la vie.
Vendredi 4 mai 2012, je lace mes
chaussures, sac à dos et mon bâton à la main (seul compagnon), en route pour le
chemin des étoiles.
Le Caminos Francés, Saint-Jean-Pied-de-Port - Santiago, 800 km en 28 jours, tous les jours les yeux qui brillent, des rencontres brèves même furtives, mais généreuses, amitiés,
tolérance, beauté des paysages, un peu mal au pied... c'est pas grave.
Parfois une dose de spiritualité, ça ne dérange personne.
Mais surtout tous les soirs, l'auberge espagnole. Un exemple : un soir, à mi-voyage, nous étions 26 pèlerins
dans un gîte municipal, 13 nationalités représentées, Allemagne, Afrique du Sud,
Australie, Espagne, Mexique, Irlande, France, Canada, Ecosse, Angleterre,
Danemark, Argentine et Majorque... Incroyable.
A la prochaine fois, qui sait en
2014 si Dieu le veut, j'aurai alors 65 ans.
Buen Caminos à tous.
Jacques le Majeur. "