Le samedi 11 avril 2015, l'association l'Abeille chevignoise s'est réunie au rucher pédagogique situé dans l'arboretum de Chevigny-Saint-Sauveur.
Environ une quinzaine de personnes, dont une nouvelle adhérente, ont participé à cette séance qui s'est déroulée dans une ambiance très sympathique. Deux représentants de l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSA) de Dijon ont souhaité rencontrer notre association pour créer un partenariat.
Le président Pierre Percheron a rappelé combien le rucher pédagogique est important pour la pérennité de l'association, ainsi que la participation aux diverses manifestations organisées par la municipalité.
Le but de cette séance était de vérifier l'état de nos abeilles (visite de printemps). Nous en avons profité pour repérer les reines. Un projet d'élevage est prévu pour multiplier les essaims.
L'exploitation des ruches : une vigilance accrue face aux prédateurs possibles |
Le président a rappelé aux participants les règles indispensables pour travailler avec les abeilles :
- équipement (blouson d'apiculteur et pantalon de couleur claire, gants),
- ustensiles principaux (enfumoir, chalumeau portatif, briquet, lève cadre, brosse en crin naturel).
Il a présenté le rucher qui est composé de sept ruches de type dadant 10 cadres. Deux nouvelles ruches ont été achetées et installées au début du printemps.
Il a présenté les deux types d'abeilles : "L’abeille noire (Apis mellifera mellifera)" et une abeille plus douce "buckfast".
Il a abordé les maladies des abeilles : la loque américaine ou européenne, la nosémose, les parasites comme la varroase qui détruit les colonies. Pour cela il faut des traitements adaptés à appliquer avant et après la période de miellée.
Concernant l’essaimage qui est un phénomène naturel de reproduction des colonies d’abeilles, il a souligné l'importance de surveiller les ruches. Une colonie qui essaime perd la moitié de ses abeilles.
La fécondation de la reine se fait au cours du vol nuptial. Cette fécondation est assurée par une dizaine de mâles environ. La reine fécondée pondra alors entre 2 000 et 3 000 œufs par jour pendant les deux premières années de sa vie. Ensuite la ponte sera divisée par deux.
Parmi les cinq anciennes ruches, deux essaims ont une activité faible, deux ont une activité soutenue, et nous déplorons la perte d'un essaim. L'activité des deux nouvelles ruches est très satisfaisante.
Pour débuter la visite d'une ruche, il faut enfumer l'entrée, retirer avec précaution les cadres un par un et bien observer nos amies les abeilles ainsi que les faux bourdons et la qualité du couvain. Un couvain compact et serré est le signe de la bonne qualité de la reine. Un couvain en mosaïque est le fait d'une reine âgée (+ de trois ans). Nous avons également observé les œufs et les larves d'abeilles.
Le prochain rucher pédagogique aura lieu le samedi 9 mai 2015
à 14 h 30 (à noter sur votre agenda).
Ruche peu ordinaire fabriquée par une élève de l'école des Beaux-Arts. |
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