En tant que bibliothécaire, j’ai eu
l’opportunité d’avoir accès à différentes formations au sein de la
Médiathèque de Côte-d’Or, notamment pour les différents types d’animations au
sens large. Nous avons dans notre département d’excellents formateurs qui m’ont transmis la passion du conte, l’envie de promouvoir la lecture auprès
des jeunes. Au départ, je travaillais bénévolement, mais conter demande
beaucoup de préparations en amont. Après quelques années, je me suis rendu
compte que mon travail avait un réel impact positif sur les enfants. En effet,
au début des interventions, les enfants vous écoutent et finalement veulent
vous imiter et conter à leur tour. Dans un monde où leur esprit est
continuellement sollicité par des images numériques, je pense que l’enfant
a besoin du conte pour pouvoir créer ses propres visions.
Je peux être sollicitée par les écoles maternelles,
primaires, les collèges, les bibliothèques, médiathèques, les assistantes
maternelles, les IME, les hôpitaux…
Réaliser avec les enseignants des projets
« contes » sur différents thèmes pour leurs classes est très
gratifiant pour mon travail, car pouvoir constater l’évolution des élèves en
fin d’année scolaire avec leur propre plaisir de lire, d’écrire des histoires,
l’envie de raconter avec leur réflexion personnelle est juste une victoire pour
eux sur notre société d’aujourd’hui. J’aimerai un peu plus tard, travailler en
tant que conteuse auprès des personnes âgées, leur raconter les histoires de
leur enfance, leur permettre de se souvenir…
Vous
utilisez le Kamishibaï lors de vos interventions. Pourquoi ?
Le Kamishibaï est un outil d’animation que j’apprécie
particulièrement. C’est une manière de conter des histoires. Le petit théâtre
en bois se nomme un butaï ou castelet en français. Il nous vient du Japon, et
ses origines remontent au VIIIe siècle. A l’époque, très peu de gens savaient
lire et écrire, alors ce moyen permettait de transmettre des informations au
peuple par l’intermédiaire d’images. Il offre différentes possibilités
pédagogiques. Il permet aux enfants et même aux plus grands une approche, une
introduction à la littérature :
- l’apprentissage du langage
- l’attention de l’enfant
- la réconciliation avec le livre et le plaisir de la
lecture
- la découverte du plaisir d’écouter une histoire
- l’initiation aux arts plastiques
- la mise en place d’ateliers de création de
Kamishibaï
- la lecture à voix haute pour permettre d’acquérir
rapidement une confiance en soi lors d’ateliers.
Comme vous pouvez le constater, c’est une technique
très riche qui peut également permettre aux enfants de rencontrer des personnes
âgées (en maison de retraite, par exemple), pour leur raconter des histoires
créant ainsi un lien intergénérationnel.
Le mot de
la fin ?
C’est pourquoi j’ai récemment écrit un conte, un conte
africain inspiré par mon expérience humanitaire au Burkina-Faso. J’ai souhaité
envoyer un message d’amour et de paix au peuple burkinabè, qui rencontre
actuellement de graves conflits inter-ethniques. Lorsque j’ai découvert ce pays
d’Afrique de l’Ouest en 2015, que l’on nomme « le pays des hommes
intègres », ce fut le coup de foudre ! J’ai été impressionnée par leur
capacité à s’entendre dans leurs différences religieuses, à se respecter les
uns et les autres malgré leurs soucis vitaux. Malheureusement, en plus de leurs
difficultés, aujourd’hui c’est un pays qui se retrouve cerné par le terrorisme.
Je regrette cette époque où la paix y régnait…
Mon manuscrit est en cours de mise en page et doit être publié chez Edilivre d’ici le mois de septembre. Un roman en 3 tomes est également en cours, mais traite un tout autre sujet.
En savoir
plusMon manuscrit est en cours de mise en page et doit être publié chez Edilivre d’ici le mois de septembre. Un roman en 3 tomes est également en cours, mais traite un tout autre sujet.
Les histoires de Sandrillon
Facebook : Sandrillon Conte
Tel :
06 18 86 55 97
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire