Ce lundi 27 octobre, la commune de Chevigny a perdu l’un de ses visages les plus chers et les plus admirables. Georges Vandriesse, doyen chevignois, s’est éteint à l’âge de 102 ans. Résistant dès ses 20 ans, il restera dans la mémoire collective comme un homme de courage, de dignité et d’engagement.
Un jeune résistant au cœur de la tourmente
Né en juillet 1923, Georges Vandriesse refuse le Service du travail obligatoire (STO) en février 1943 et rejoint les maquis de Bourgogne. Animé par un profond sens du devoir et un amour inébranlable de la liberté, il s’engage peu après dans la 1ère Division Française Libre (1ère DFL), au sein de la Première Armée du général de Lattre de Tassigny.
Il participe activement à la libération de la France, avant d’être blessé au combat. Sa bravoure, son esprit de camaraderie et son sens du sacrifice marqueront à jamais ceux qui l’ont connu.
Une vie d’engagement et d’humanité
Après la guerre, Georges Vandriesse mène une vie de labeur et de service. Comptable puis ingénieur, il reste un homme profondément engagé. Son combat contre le mal-logement et son implication dans la reconstruction de la France témoignent d’une générosité rare et d’un humanisme sincère.
Toujours tourné vers les autres, il a su inspirer plusieurs générations par sa simplicité, sa bienveillance et sa mémoire vive des heures sombres de notre histoire.
La reconnaissance de la Nation
Le 3 mars 2025, lors d’une cérémonie présidée par le préfet Paul Mourier à Dijon, Georges Vandriesse a été fait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur, une distinction attribuée par décret du 8 novembre 2024, dans le cadre des commémorations du 80e anniversaire des débarquements de 1944.
Avec humilité, il avait alors déclaré : « Ce n’est pas pour moi que je reçois cette médaille, c’est pour mes camarades tombés pour la France. »
Un témoin précieux, un exemple pour tous
À 102 ans, il était l’un des derniers témoins vivants de ces combats pour la liberté. Sa mémoire, son sourire et sa dignité forcent le respect.
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| Georges Vandriesse décoré par le préfet Paul Mourier (Crédit photo : Vincent Lindeneher pour le Bien Public) |

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